• Je poste peu d'articles, non que je lise moins mais pas trouvé le coup de coeur qui m'emballe vraiment...

    J'ai lu Le Bébé de Darieusseq.... Intéressant mais pas spécialement inoubliable.

    Et Courir à trente ans de Rey. c'est loin d'être son meilleur. J'avais adoré "Un début prometteur "mais là, bofbof...:/


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  • C'est le prix Flore de l'année 200? (forcément, avec le nom qu'elle a, une pistonnée). Un livre assez décrié car pas vraiment romanesque, plutôt du genre témoignage et très synthétique (une dizaine d'années de vie résumées en 100 pages environ). Perso, j'ai bienaimé, de un à cause de l'identification (c'est un romande génération, je pense, même si Flore a dix ans de plus que moi, je me suis reconnue dans son désarroi face au travail, au capitalisme, au monde en général) et aussi parce que le roman comporte pas mal de belles phrases très pointues et acerbes, ainsi que des définitions drolatiques

    ex:« A New York, les couples sont des ovnis, la solitude une industrie »

    En tout cas, on ne s'ennuie pas, roman fait pour une génération zapping, on change de pays et d'années à chaque page!


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  • Je mets le titre en anglais, un peu pour frimer (mais je ne suis pas sûre de l'ortho de deaf donc un peu seulement), et beaucoup car la traduction du titre est vraiment niaise: La vie en sourdine nous prive de cet humour percutant et des jeux de mots propres au style de Lodge. Découvert avec intérêt la semaine dernière grâce à Thérapie, je n'ai pu résister au plaisir d'acheter le récent opus de Lodge.

    Que dire?

    Un livre qui fait rire à chaque page et pleurer à certaines (mais pleurer au sens propre, de vraies larmes), épatant, inoubliable. Nombreux sont les écrivains qui perdent l'inspiration avec l'âge ou écrivent des livres plus sombres, mais Lodge, c'est l'inverse, son tour de force est de faire rire avec ce qui devrait faire pleurer. Le vieillissement est présenté avec une  ironie mordante, donne lieu à des situations hilarantes décrites d'une plume acerbe. Le tout relevé par un suspens croissant au fil de l'intrigue, et une construction narrative admirable.

    Et puiis des phrases qui prêtent à sourire:

    "Ne restait qu'à savoir si je serai totalement sourd avant d'être totalement mort ou l'inverse." (jeu de mot sur deaf/death en anglais)


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  • "Ma journée avait commencé... En réalité, elle n'avait jamais terminé."

    S'en suit un portrait très réussi d'un jeune père en pleine action (mise de couche), qui m'a fait rire aux éclats... Personne n'exprime si bien que Doug Kennedy le désarroi de découvrir "le paquet" en plein coeur de la nuit, après un mois d'insomnie... 

     Le livre continue très fort avec un portrait au vitriol du WASP et de l'Amérique. Ce sont les pages que je préfère, très drôles...

    Puis, le suspens se met en place, rebondissement à chaque page, art du récit, le talent est au rrendez-vous à chaque phrase!


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  • Humour anglais sur nos petites névroses d'occidentaux gâtés par la vie.

    La phrase que j'ai préférée:

    "Il était hospitalisé pour l'opération d'une hernie et personne ne s'était encore occupé de lui. il devait être tombé dans une sorte de trou noir du système."

    David Lodge reste un maître du roman humoristique à l'anglaise.

    Ses personnages empêtrés dans leurs problèmes d'occidentaux (thérapies, relations conjugales foireuses, angoisses existentielles) nous rappellent cette phrase de Chabrol:

    Ce qui m'intéressait avant chez les bourgeois, c'est qu'ils se fabriquaient des problèmes de cul car ils n'avaient pas de problèmes de fric. Aujourd'hui, ils ne pensent plus qu'au fric.


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