• Un petit roman qui ne paye pas de mine: 150 pages, style limpide, chronique familiale à la française.

    Pourtant, la magie opère, l'écriture d'Harang fait mouche à chaque page...

    Le style est "vrai", tout simplement, pas d'affectation, pas de recherche démesurée mais chaque mot sonne juste, vient au bon endroit.

    Quant à la construction narrative, elle est originale et audacieuse. A partir de la description d'une maison familiale ressurgissent tous les secrets de famile du narrateur... Les longs passages descriptifs ne sont pas du tout ennuyeux car dans les interstices de chauqe mur vient se nicher quelques fragments d'histoire familiale...

     
    J'aime beaucoup l'image choisie par l'éditeur pour la première de couverture...
    Souvenirs fraternels, odeur surannée des jardins de l'enfance,vêtemnst desuets des albums de famille... Tout l'esprit de La Chambre de Stella est là...

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  • Ce livre reconstruit formidablement la relation parents-enfants qui s'inverse lorsque les parents vieillissent. L'écriture permet de toucher à la quintescence de ces moments du quotidien, de saisir ce balancement des rôles familiaux qui se superposent, s'inversent, se contredisent.

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  • Ce livre est un témoignage sur la vie pendant la seconde guerre mondiale, inspirée de celle de l'auteur, qui a vécut les camps de concentration, puis de redressement dès le plus jeune âge.

    J'ai eu le bonheur de le lire dans un train en panne entre Lyon et Grenoble, train qui est resté près de deux heures arrêté en pleine voie sans éléctricité ni chauffage pendant la nuit. Mon téléphone portable me servant de lampe de poche, j'ai dévoré ce livre qui m'a offert une belle leçon de relativisme. Autour de moi, on s'inquiétait, s'agitait, insultait les contrôleurs, vitupérait tandis que ce brave Tanguy,  âgé d'une dizaine d'années, était mené de camps en camps sans dire un mot et sans avoir jamais rien fait d'autre que d'être le fils d'une communiste.

    J'ai donc beaucoup apprécié ce livre qui offre un nouveau regard sur les camps de concentration et donne une sacrée leçon de vie et d'humanité: même au milieu des horreurs, certains êtres humains continuent à faire preuve de bonté et de générosité, à aimer, parfois même à pardonner leurs bourreaux. Ce sont les vrais résistants, des héros pour avoir su faire preuve d'humanité au milieu de ce monde visant à la réduire en poussière, à les changer en monstres.

    Très beau livre donc.


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  • "Mais où tu vas comme ça?" Le petit eut un sursaut, dressa la tête et planta droit son regard étincelant dans les yeux de l'homme. "Je vais au Diable!"

    Un style singulier et travaillé, une histoire oscillant entre réalisme, merveilleux et fantastique sur fond de malédictions familiales. une réécriture très très libre du livre de Tobit (Ancien testament) que je vais devoir relire pour comprendre le rapport...


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  • J'ai adoré ce roman, qui aborde le thème de l'art dans notre société fascinée par l'apparence.

    « Sa carrière, il ne la fait pas dans son atelier, il la fait dans les médias ; ses pigments, ce sont les journalistes, et là, il est, sinon un grand artiste, un grand manipulateur. Avec cette sculpture, sa dernière, il se poursuit et en même temps il se dépasse, il franchit une frontière, il s'installe dans le terrorisme, il devient criminel. »


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