• Les valeurs.... Nous n'avons pas les mêmes valeurs. C'est ce que j'ai ressenti en parlant avec mon frère l'autre jour. lui démocrate convaincu, pour l'égalité homme femme et les droits LGBT  et tout ça mais moi aussi au fond, évidemment que je suis pour l'égalité homme femme mais je ne trouve pas qu'elle existe vraiment et si l'égalité homme femme signifie que la femme en plus de s'occuper de ses enfants doit travailler comme un homme et être disponible pour son patron H24 alors là je dis non et fuck l'égalité homme femme qui n'est souvent qu'un paravent du capitalisme, qui oublie totalement ou feint d'oublier qu'une mère reste une mère dont dépendent des enfants et qui souffrent si elle est totalement absente. un père aussi me direz vous voire un parent bis selon la formule consacrée, une deuxième mère ou un deuxième père qu'importe, la vérité c'est juste qu'il faut quelqu'un de présent pour s'occuper et aimer ses enfants et que ça la société actuelle telle qu'elle est conçue avec ses 5 semaines de vacances et ses horaires de travail à rallonge elle ne le permet pas du tout.

    Et puis les mecs, peut-être que ça les éclate plus que moi de bosser toute la journée sur un ordi, de résoudre des problèmes techniques, de se montrer toujours plus productifs et plus rentables mais moi j'en ai rien à foutre de la rentabilité, je préfère le lien authentique avec les personnes alors pour le travail, comprenez bien qu'à la base c'est foutu, que je deviendrais jamais ingénieure ou technicienne ou banquière il y a un truc qui colle pas à la base alors pourquoi faut-il ensuite que l'on juge ma carrière à l'aune de ces valeurs là dans lesquelles je ne me reconnais absolument pas, dans lesquelles probablement aucune femme de ma lignée ne s'est reconnue, et pourquoi faut-il que mon salaire, ma retraite, mes conditions de vie dépendent de ces valeurs là qui ne sont pas les miennes???? Qu'en des siècles d'évolution la plupart des femmes ne se sont pas appropriées car elles étaient perverses à la base, ces valeurs là, et que les femmes sont au fond et quoiqu'on en dise bien plus équilibrées que les hommes.

    Alors évidemment les valeurs égyptiennes où a femme reste enfermée dans sa cuisine du matin au soir ne me conviennent pas non plus mais n'est ce pas possible d 'avoir un entre-deux? Un boulot pas trop stupide et un peu de temps à la maison quand même pour voir es enfants grandir? Et bien non, ça n'existe pas, c'est soit le boulot à plein temps avec la pression inhérente à tout travail dans le secteur productif et la nécessité d'une rentabilité financière, soit le huis clos d'une maison d'un autre temps, les casseroles et les enfants bref il n'y a aucun entre-deux possible à ce qu'il parait.

    Donc no je ne suis pas prête à mourir pour des valeurs occidentales, quant aux droit LGBT évidemment que je suis pour mais à la vérité je m'en contre-fiche comme je me contre-fiche de toutes les préférences sexuelles de tout un chacun, je ne vas pas aller juger monsieur qui préfère la fellation ou madame qui préfère jouer avec son gode-michet, cela concerne leur vie privée alors qu'ils vivent comme tout le monde et qu'on n'en fasse pas tout un plat. même si je sais que là aussi vivre comme tout le monde est pour eux dans la plupart des pays une utopie. Mais je ne me sens pas directement concernée, n'appartenant pas à ces cultures là, je ne vais pas mourir pour les droits LGBT ni pour qu'ils aient accès au mariage ou aux PMA, cela me parait même inutile et excessif, le mariage étant une institution périmée dont on peut très bien se passer en tant qu'hétérosexuel aussi, le droit à l'enfant étant surtout le droit d'avoir des emmerds et il y a tant de méthodes naturelles pour parvenir à ses fins.

    Pour quelle valeurs serais je prête à mourir alors, car derrière la défense de ces valeurs, il y a toujours cela?

    Je serai prête à mourir pour la vie de mes enfants, voilà, c'est à peu près tout, et pour le droit qu'ils ont de vivre sur une planète vivable, ce serait cela mes valeurs, le droit de vivre dans un environnement naturel et pas dans une coque de métal, la relative liberté de se déplacer, de communiquer...

    Serais je prête à mourir pour la liberté alors? Je ne sais pas trop ce concept me semble tellement galvaudé, la liberté politique n'existe pas, même en France c'est illusoire, le gouvernement n'écoute pas son peuple et applique ses préceptes capitalistes, sa potion sans aucun égard pour la vie des gens. Cf la chère réforme des retraites. La voix du peuple vs la compta du pays et le MEDEF eh ben voilà le peuple perd et sa liberté n'existe pas non plus. 

    Alors le capitalisme qui m'enchaine à un travail que je n'aime pas ne me semble pas une plus grande liberté que le communisme par exemple.

     Mourir pour avoir du temps libre, oui ce serait ça ma valeur suprême, car dans liberté il y a temps libre, temps pour vivre tout simplement temps pour écrire, dessiner, se promener et cela  la société actuelle, que ce soit celle capitaliste de Macron ou celle des allatoyas ou celle de Poutine, elle ne le permet pas. Mourir pour avoir du temps libre, c'est un peu dommage quand même, cela se contredit soi-même mais oui la valeur de liberté me semble importante mais pas au sens où l'entendent les différents gouvernements qui se succèdent, à savoir liberté d'acheter tel ou telle bagnole et d'avoir un travail obligatoirement, non la liberté d'aller et venir, de rêver, de flâner c'est cette liberté là qui m'intéresse et elle n'est dans aucun programme politique, dans aucune structure sociale, à croie qu'elle fait peur au pouvoir, et peut-être  bien au fond que c'est la plus subversive qui soit. 

    Je n'ai envie de donner ma vie pour aucun système politique, pour aucune institution, pour aucune valeur, juste pour le droit de vivre sur une planète vivable et de préserver celle de nos enfants, cela me parait la seule chose réelle, qui existe vraiment, bien devant la brume des valeurs qui est toujours le cache misère de tel ou tel système d'exploitation de l'humain au bénéfice de quelques uns. 


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  • C'était une blogueuse que je suivais depuis 10 ans. Je ne sais plus trop comment j'étais tombé sur ses articles mais en vrai, il n'y a pas de hasard sur internet, la sérendipité n'existe pas, les algorithmes font le boulot admirablement et tu te retrouves toujours là où il fallait être, là où ton profil psychologique va rentrer en résonnance. Le reste tu cliques pas, c'est aussi simple que ça. Pourquoi j'ai cliqué sur les articles de cette trentenaire un peu plus jeune que moi, qui galérait grave avec ses trois mioches, qui avait failli avorter, oui je crois que le nœud était là, même que je lui avais envoyé un message, ou plusieurs et qu'elle m'avait répondu gentiment. Et puis sa vie, ma vie, notre vie avait continué chacun de notre côté avec ses aléas et ses problèmes, moi un passage par la case hôpital psychiatrique et une nouvelle grossesse et elle après ses trois gosses quelques changements géographiques et professionnels, un divorce, le début d'une nouvelle belle histoire à ce qu'on aurait dit. Alors je suivais bêtement, naïvement, pas tous les soirs mais presque, je regardais ses tweets, j'aimais bien son ton assez cash et familier et derrière les mots acerbes on devinant une personnalité tourmentée, à fleur de peau, je retrouvais pas mal de mes points de tensions dans ses réflexions, bref, il me semblait qu'on aurait pu se comprendre si on s'était connues, mais à 1000 kilomètres de distance c'était compliqué. Elle avait déjà ses amies, moi les miennes, la rencontre n'a jamais eu lieu et je n'étais qu'une lectrice lambda parmi d'autres, des milliers d'autres sans doute. 

    Je l'ai suivie toutes ces années tout de même, disons dix ans environ, ses enfants grandissaient au rythme des miens sur les photos, elle vieillissait légèrement mais sans laideur, sans changement radical, l y avait toujours quelque chose de jeune et enflammé dans ses regards. Son histoire d'amour a tournée en eau de boudin, elle est revenue vivre avec son premier mari, celui qu'elle avait insulté sous tous les angles dans certains articles, pas tant que ça en vrai mais il avait été quand même présenté comme un type pas ès rigoo, pas très fun au regard du suivant, et finalement voilà qu'il s'est transformé en sauveur quand la situation avec le nouveau a tourné au drame. Car oui l'amour passons ça finit mal en généra comme le dit la chanson et pas que dans les chansons. Alors elle est retourné vivre avec son ex-mari et ses enfants et j'étais assez envieuse et admirative aussi de cet ex-mari qui après avoir été bafoué, trompé, comparé, rouvrait les bras pour accueillir la fille prodige sauf que c'était pas sa fille mais sa femme, bref il y avait quelque chose de christique de l'ordre du pardon chez ce mec là. ET puis le compte twitter s'est arrêté, plus aucune nouvelle autour de la toussaint. Rien du tout. J'ai envoyé quelques messages qui sont restés sans réponse. J'y ai pensé un peu, beaucoup même commme on finit par s'attacher aux vies qu'on vit par procuration, et puis ça s'est arrêté, j'ai cessé d'y penser. 

    J'ai compris qu'elle était morte, les choses n'ont pas été très claires mais probablement un suicide. La veille elle tweetait sur son nouvel Iphone 13 voilà, ce sera les derniers message qu'elle laissera de sa vie, sa passion pour les iphone, ridicule à posteriori, en tous cas ça ne l'a pas sauvée. Une partie de moi la comprend à 100 pourcents et l'autre se dit qu'elle n'aurait jamais dû, qu'elle est sans cœur, à cause des enfants. il m'arrive de penser à eux, mais qui sait si au fond, elle ne leur a pas rendu service, qui sait si la pulsion de mort qui l'a tuée ne va pas rejaillir sur eux en ricochet comme une pulsion de vie, la volonté de tout renverser et en faire des gagnants? On ne sait jamais comment vont tourner les choses, comme ce deuxième amour qui semblait une bonne nouvelle et l'a condamnée au final. J'aimais bien cette fille, voilà, je ne sais pas si elle a eu raison ou tord mais ça m'a touchée, ébranlée à l'intérieur, bye bye Maeline, j'espère qu'au paradis, tes tatouages feront leur petit effet auprès des archanges, bye bye maeline, je t'aimais bien et je continuerai à vieillir lentement tandis que tu reste ce portrait kaléidoscopique de tes trente-sept ans, ces photos de blogs enchainées où tu rayonnes, dans a beauté brutale de la fin de ta jeunesse. 

     


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  • Monsieur Le Président

    Je vous fais une lettre

    Que vous ne lirez  pas

    Vous n'avez pas le temps

    Aujourd'hui c'est la grève

    A cause des prix qui mon-on-tent

    Il n'y a plus d'essen-en-ce

    Et je m'en contrebalance

    Les français on le sait

    Ne sont jamais contents

    Depuis que je suis née

    J'ai vu beaucoup de grèèves 

    Qui n'ont servi à rien

    J'ai vu mourir des espèces 

    Plus de 70 pourcents

    Et personne n'a rien dit

    Pas plus que pour les plantes

    Qui disparaissent aussi

    Quand je vais dans les bois

    Les ruisseaux sont à sec

    Les animaux désertent

    Pour aller nulle part

    Nous sommes au mois d'octobre

    Il fait 28 degrés

    Mais ça n'étonne personne

    Même que l'on peut bronzer

    C'est plus pratique pour manifester

    Monsieur le Président

    J'ai déjà 40 ans,

    Je me fiche de mourir 

    A cause du réchauffement

    Mais mes enfants m'inquiètent

    Il faut que je leur dise

    Votre avenir n'est possible 

    Que si on tue la moitié d' l'humanité

    Poutine a une idée

    Mais elle n'est pas terrible

    Pas sûr qu'on puisse survivre

    Après son autodafé

    Monsieur le Président

    Dite leur soyez honnête

    A tous les enfants de la planète

    Il ne fallait pas naître.

    Dans les années à venir

    L'eau sera tellement ra-a-re

    Ce n'est pas à Total 

    Qu'on verra les files d'attente

    Quant aux grèves pour les retraites

    Il n'y en aura plus

    Et de vieillards non plus

    Il aura bien fallu

    S'en débarra-a-sser

    Monsieur le Président 

    Je ne veux pas de ce monde là

    Mais comme tout le monde ici bas

    Je n'ai rien fait pour changer

    Comme la société me l'a demandé

    J'ai fait mes deux enfants

    Et je le regrette tant

    Car ils vont sacrément morfler

    J'ai pris ma bagnole

    Chaque jour que dieu fait

    Pour un boulot pas drôle

    Parce qu'il faut s'assumer

    La planète est en feu

    Mais l'on s'en contre-fiche

    Ce qui intéresse les riches

    C'est d'voler en jet privé

    Quant aux pauvres c'est pas mieux

    Ils mangent tous au Mac do

    Copulent comme des prolos 

    Et meurent dans leurs ghettos

    Monsieur le Président

    Je ne suis qu'une sans dent

    Mais j'aimerais pas être à L'Elysée

    Parait qu'ça va péter

    Demain de bon matin, 

    Je fermerai ma porte

    Au gré des feuilles mortes

    J'irai sur les chemins

    Je m'en irais bien vite

    Sur les routes de France

    En trottinette électrique

    Et je dirai aux gens

    Refuser de conduire 

    N'aller pas au travail

    Refuser de produire 

    Le monde est pris en tenaille

    A chaque produit vendu

    C'est une espèce qui meurt

    Le capitalisme a tué

    Tout et votre bonheur

    De l'eau il n'y aura plus

    Ni de verdure non plus

    Et vous serez bien seuls

    Dans vos supermarchés

    Vous pourrez consommer

    Du plastique et d' la télé

     

    Si vous me poursuivez

    Prévenez Monsieur Darmanin

    Qu'il a déjà une plainte pour viol sur la courge

    Et qu'assassiner une écolo ferait mauvais genre.

     

     

     

     


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  • - Une plage d'Atlantique, les vagues qui vous enroulent pour vous relâcher couverte d'écume

    - La montagne encore et toujours

    - Une voie d'escalade réussie jusqu'en haut sans trop de peur

    - Elle contre mon ventre, après avoir cru mourir de douleur, après s'être fait rouler dessus par un tgv 

    - La Dibona et le bonheur d'arriver en haut

    - Un poème achevé sans trop de larmes

    - La voir courir avec son frère en riant sous le soleil et se dire que tout est à sa place finalement

    - Le sourire du petit Prince qui a un charisme de fou et ne le sait pas encore

    - Ses petits pieds chauds et son odeur de bave quand elle dort tout contre moi

    - Un café dégusté sans se presser un jour où on ne travaille pas

    - La lumière dans les arobes, les écureuils qui fanfaronnent

    - Monter Quelle a tte allure et sauter tous les obstacles

    - Marcher pieds nus sur une plage à Fort -Mahon

    - descendre en luge à toute allure une pente couverte de neige vierge

    Aucun de ces bonheurs là ne s'achète en magasin. Aucun de ces bonheurs là ne m'a été vendu par les pubs ou les amis.

    Et pourtant ils ont plus de valeur que n'importe quel ranch hollywoodien appartenant à n'importe quelle star la plus puissante


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  • Est-ce une question d'âge?

    De mauvais choix de vie?

    De parentalité de responsabilité?

    Je suis bloquée.

    Je n'ai pas envie de retourner vivre dans les supermarchés.

    Mac Do, la com, les arnaques en ligne j'ai déjà trop donné

    Je voudrais juste pouvoir lire et marcher dans les bois

    Mais comme projet professionnel parait que ça n'existe pas

    En tous cas pas chez moi

    Habiter une cabane au milieu de la montagne

    Etre entourée de chèvres, d'abeilles et de neiges éternelles

    Ou de sapins très hauts  vont chercher la lumière

    Ou n'importe quel humain peut pas faire trop le fier

    Une cabane au milieu du Vercors, n'importe où les montagnes sont belles

    Prendre mes enfants sous le bras et aller là-bas

    Mais là-bas le problème c'est que ça paye pas

    Faudra trouver d'autres compromissions

    Essayer de trouver du fric en baissant le pantalon

    Ce qui rapporte du fric y a pas 100 000 solutions

    Faire avancer le progrès ou vendre des trucs dont on s'passerait bien

    Mais J'aime pas le progrès et je me passe très bien

    Des i-phones des télés des lois du supermarché

    Des têtes de gondoles qui me font pas vraiment rêver

    Alors je reste là où je suis

    Y a des chevaux et des poneys aussi

    Seulement moi dans mes rêves y a cette maison

    Au milieu du Vercors avec pas de pollution

    Au milieu du Vercors y a ma maison

    On y jettera mes cendres quand j'aurais perdu la raison.


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